Pour certaines personnes, devenir auto entrepreneur est un rêve qu’elles caressent depuis des années. Pourtant, le chemin qui mène à ce projet est parfois long et demande beaucoup d’investissement. Notamment, du temps et des moyens financiers conséquents. Mais quelles sont réellement les étapes à suivre afin d’obtenir un statut d’auto entrepreneur ?
Déclarer le début son activité d’auto-entreprise
Pour devenir auto entrepreneur, il est indispensable de procéder étape par étape. En commençant, par exemple, par la déclaration de son activité. Effectuée auprès de l’administration adaptée, elle consiste à établir un dossier de micro-entreprise. Plus exactement, ce procédé informe les instances fiscales concernées ainsi que les instances sociales. D’une manière générale, ce dossier renferme une déclaration de non condamnation et un justificatif de domicile. Outre cela, il peut également comporter d’autres renseignements comme le nom et le prénom (l’identité) de l’auto-entrepreneur ; l’adresse du domicile l’auto-entrepreneur ; son secteur d’activité et son régime fiscal et social.
À noter que, si l’individu concerné est un salarié, il doit se soumettre au régime général de la sécurité sociale. Par contre, les travailleurs dits « non-salariés » peuvent être soumis à un autre régime. Soit, le régime des indépendants ou la caisse de retraite des professions libérales (CIPAV). Cela dépend notamment du type d’activité qu’ils désirent exécrer.
Par ailleurs, en tant que futur auto-entrepreneur, un particulier doit savoir gérer sa comptabilité auto-entrepreneur. Dans le cas échéant, il lui est indispensable de confier cette tâche à des agences qualifiées. Pour en trouver une, il suffit de chercher sur internet et élire celle qui peut se charger de sa comptabilité auto-entrepreneur rapidement et efficacement.
Choisir la domiciliation de son auto-entreprise
Après avoir déclaré le début de son activité, celui/celle qui désire devenir auto-entrepreneur doit choisir sa domiciliation. Exigée par la loi, l’adresse physique doit être déclarée auprès du CFE ou Centre de Formalités des Entreprises. Habituellement, elle est différente du lieu d’exercice de l’activité et peut prendre diverses formes, notamment :
La domiciliation commerciale à domicile : ici, le domicile de l’auto-entrepreneur se trouve également dans son lieu de travail. Aussi, si ce dernier déménage, le processus de changement d’adresse (s’agissant des micro-entreprises) est assez aisé.
La Société de domiciliation : cette forme permet de gagner du temps et de faire des économies lors de la constitution des justificatifs.
Le centre d’affaires ou pépinière d’entreprise : le plus souvent, les locaux offerts par les pépinières d’entreprise sont accessibles économiquement. De plus, ils sont accompagnés d’autres prestations (développement de partenariat, accès à l’internet, photocopieurs, télécopieurs, etc.). Par contre, le nombre de bureaux disponible est assez restreint vu qu’ils sont très plébiscités par les PME.
Le local commercial : bien que cette option soit très sollicitée, elle demande la prise en charge de différents paramètres comme le coût d’entretien, le loyer, les connectivités informatiques, etc.
Immatriculer son auto-entreprise
En général, les auto-entrepreneurs soumis au régime micro entreprise sont exonérés de frais d’immatriculation. Ainsi, si ces derniers choisissent d’engager les formalités sans appui, ils n’auront pas à débourser de frais pour devenir auto-entrepreneur.
Par contre, l’immatriculation est obligatoire pour les sociétés individuelles. Pour ce genre de démarche, il existe deux organismes bien distincts. La sélection dépend entièrement du domaine de prédilection de l’entrepreneur. En premier lieu, il y a le RM ou le Répertoire des Métiers, il touche spécialement les activités artisanales. D’ailleurs, un stage de préparation est demandé aux auto-entrepreneurs qui envisagent d’y déposer leur dossier. Se déroulant durant 4 ou 5 jours maximum, cette formation se porte sur la gestion d’entreprise.
Outre le Répertoire des Métiers, il y a le RCS ou le Registre du Commerce et des Sociétés. Celui-ci est compétent quand les activités touchées sont d’ordres commerciaux.